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    << retrouvailles

    Quand Sacha la réveilla le lendemain, il était presque onze heures. Elle se contenta d’un simple café en guise de petit déjeuner en se demandant comment elle avait pu dormir aussi longtemps.
    -Tu devais être drôlement fatiguée pour dormir aussi longtemps.
    -Tu aurais dû me réveiller plus tôt.
    -Sûrement pas ! Tu dormais trop bien ! Tu en avais besoin, je pense. Au fait, mes amis ne t’ont pas trop déranger j’espère ? Comment tu les as trouvés ?
    C’était tout Sacha : poser plusieurs questions à la fois.
    - Ils m’ont un peu réveillée.
    -Un peu ?
    -Je ne dormais pas vraiment... Je les ai trouvés un peu bizarre.
    -C’est normal … Ils le sont. !
    -Ils sont parti ?
    -Non ils dorment, ils ont pris ma chambre et j’ai dormi sur le canapé.
    -Désolée.
    -y pas de quoi.
    -Tes amis ont insisté pour que je prenne la chambre. Enfin, quand je dis insisté ce n’est pas exactement la vérité. Ils m’y ont mis d’autorité. Ton ami Alcide m’a porté dans ses bras.
    Sacha ne pu s’empêcher d’en rire :
    -Je regrette de ne pas avoir été là pour le voir.
    -Dis moi, il drôlement costaud pour son gabarit.
    -Encore heureux, c’est l’un des “ videurs’’ de la boite.
    -Il est videur ?! Avec la taille qu’il a ?
    - Oh oui. Et très efficace en plus ! Et plus un emmerdeur est baraqué, plus vite il s’écrase en le voyant arriver. Il est en quelque sorte, célèbre dans notre milieu. Les grosses brutes ont trop peur de se taper la honte en se faisait remettre en place, et quand je dis remettre en place, c’est vraiment dans tout les sens du terme.
    -Et Ambre ? Il travaille avec toi ?
    -Oui il est transformiste. Il commence un numéro en garçon et il le termine en fille, tout en chantant, c’est très impressionnant il est particulièrement doué.
    -Et toi tu fais quoi ?
    -Moi, je maquille, je coiffe les artistes et je les aide à s’habiller. C’est fabuleux, je suis sûr que ça t’aurait plu si j’avais pu te faire embaucher. On t’aurait appris le métier sur le tas, ou aurais fais les costumes, c’est ton métier après tout !
    -Oui c’est certain ça m’aurait plut, mais j’ai un autre boulot de prévu, ce n’est pas moi qui l’ai choisi, c’est la “Rehab”. Je me console en me disant que c’est mieux que rien en attendant mieux.
    -Mouais comme domestiques, franchement c’est une honte ! Non seulement on t’a pris ta vie, mais en plus on t’empêche d’exercer ton métier.
    -C’est tout ce qu’on m’a trouvé comme travail Et je dois me faire à l’idée que c’est impossible de retrouver une place comme celle là.
    -Et pourquoi tu travail d’abords ? Ta carte de Réhab te suffit pour vivre
    - L’ennui c’est que si j’ai largement de quoi vivre, ce n’est pas définitif.
    -Là j’avoue que tu marque un point.
    -Et puis une place comme gouvernante ce n’est pas si mal. Mes ancêtre l’on fait de mères en filles ça doit être aussi des gènes.
    Beerk ! -C’était sa façon habituelle d’exprimer son dégoût- Encore un de ces euphémismes hypocrites, on avait la “technicienne de surface’’, maintenant on a la “gouvernante’’ On se croirait revenu au 19°siècle. Tout ça pour dire que tu seras de corvée de ménage, repassage, bouffe et tout le reste.
    -Nourrie, logée, payée et en plus je serais seule la journée. Ça ne devrait être si pénible, et si ça ne va pas je pourrais toujours abandonner.
    - Logée ? Sûrement dans une chambre de bonne !
    -Sacha, je sors d’une cage, je m’en contenterais.
    -N’empêche que je trouve ça glauque comme situation. Et tu commence quand ?
    -Dans une petite semaine.
    -Alors on a une petite semaine devant nous…

    « J’ai du mal à croire que me sente aussi bien. Ces quelques jours avec Sacha m’ont vraiment fait du bien. Grâce à ma carte de Réhab, J’ai fais le plein de vêtements, (de la tête aux pieds, hivers et printemps puisqu’on est entre les deux) C’est fou ce que ça se démode vite ces truc là. J’ai pris des sacs de voyages aussi pour mettre toutes mes affaires.
    On a fait plein de boutiques, Sacha m’a emmenée au cinéma, au nouveau restaurant qui a ouvert l’an dernier. Elle a loué tellement de films qu’on n’a pas eu le temps de tous les regarder. J’ai un sacré retard à rattraper là aussi. Elle à pris une semaine de congés pour “s’occuper de moi’’. Quand je pense que son patron lui a fait cadeau de sa semaine considérant que c’était pour une bonne cause, je regrette de ne pas être embaucher dans sa boite.
    Avant hier on est allé à la piscine, c’est dingue comme ça m’a détruite moralement la prison, j’avais peur de me montrer en maillot, peur d’aller dans l’eau. Heureusement il y avait beaucoup de monde ce qui, paradoxalement m’a rassuré, car personne m’a remarqué, personne n’a fait attention à moi, et j’ai trouvé cela fantastique, apaisant. J’ai fait plusieurs longueurs, bien que je sois rouillée. L’eau à cet avantage de faciliter les mouvements.
    Hier on est retourné faire des achats, on en a fait pratiquement tous les jours. Je me suis offert quelques livres, Sacha a insisté pour m’en offrir la moitie car la carte est limitée pour ce genre d’achat, c’est considéré comme du luxe. Alors il faudra que j’attende le mois prochain pour en acheter d’autre.
    Je pars demain, je sens bien que Sacha est inquiète, mais ça va aller, je sais que ça va aller. Enfin, j’espère. J’ai mon itinéraire, train, bus, et une petite partie à pied. J’ai appelé chez Jéckil et Hydes, c’est leurs noms. Quand j’ai dit ça à Sacha, elle a pris un tel fou rire que j’ai cru qu’elle allait se pisser dessus ; Je ne me souviens pas l’avoir déjà vu rire autant. C’est le nom de mes futurs employeurs, ils travaillent touts les deux dans un laboratoire d’analyse et recherche sur les maladies du sang : Dr Hydes et “mister’’ Jéckil, l’inverse du bouquin. Sacha m’a dit qu’au moins avec deux mecs qui vivent ensemble je ne risquais pas de me faire violer. « M’enfin, en voila un langage ».Mais c’est certainement vrai.
    Aujourd’hui c’est le grand tri. Mes anciennes affaires ; Elle avait tout gardé. C’est dans des cartons. Des vêtements pour l’essentiel, les livres lu et relu, des cd, elle n’à touché à rien, je lui avais pourtant dit de les prendre pour elle, mais elle n’en a rien fait. C’est une véritable amie. »
    « Plus tard…
    Ça y est, c’est fait, plus vite et moins difficile que je le redoutais. La grande majorité de mes vieux vêtements part pour le recyclage, la plupart sera redonné, ils ne me vont plus et sont démodés, et puis de toutes façon, j’ai acheté du neuf. J’ai retrouvé avec plaisir quelques bibelots, des souvenirs, des photos, ce genres de petites choses et les cadeaux de Sacha. Tout cela tiens dans un demi-placard. Ce que j’emmène tient dans deux sacs. J’ai limité au maximum ce que je dois emporter, car je ne sais pas si je vais avoir un bus, il y a des grèves, c’est bien ma veine ! Je n’ai pas très envie de me taper le trajet à pieds, par ce temps, chargée comme un mulet, d’autant plus que j’arriverais en fin de journée, et qu’il fera presque nuit.
    J’ai fermé les sacs j’ai vérifié qu’ils n’étaient pas trop lourd a porter. Et là, je me suis affalé sur le lit, et là… j’ai pleuré…
    De soulagement sans doute. »

     

    à suivre >> Premier contact


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    < trilogie rouge : Herrick

    Il était inquiet, il n’aimait pas quand Herryck le laissait seul pour aller chasser. S’il lui arrivait malheur ? S’il tombait sur quelqu’un qui pouvait se défendre ? Il avait beau lui dire que rien ne pouvait lui arriver, et que vu sa condition il serait toujours le plus fort, il ne parvenait pas à le rassurer. Jamais encore il n’était resté si longtemps partie. Franck se sentait responsable d’une certaine façon. La proie de ce soir avait quelque chose de particulier. En plus de la raison habituelle, il s’agissait se soir d’une promesse qu’Herryck lui avait fait un soir où il c’était confié à lui. Il s’agissait d’une vengeance.
     Que deviendrait-il s’il disparaissait ? Il était la première personne à lui avoir témoigné de l’affection.  Même si ça n’avait pas toujours été le cas au départ. Contrairement à Herryck qui se punissait avec son passé, Franck évitait de se souvenir de sa vie d’avant, il préférait vivre dans le présent. Il l’aimait bien cette époque, il l’aimait tellement qu’il aimait même les gents qui s’en plaignaient. La plupart se plaignaient la bouche pleine. S’ils avaient vécu un siècle au paravent, ils auraient vue ce que c’étaient que le malheur. On envoyait les enfants au bagne pour avoir voler un bout de pain. On y foutait même des orphelins quand on ne savait pas quoi en faire. On y battait à mort des enfants qui mangeaient leur fromage avant leur soupe infecte. Le bagne ! L’enfer ! Au diable les mauvais souvenirs ! La seule chose qu’il en gardait c’était cette phrase de Jacques Prévert qu’il avait fait tatouer le long de son avant bras gauche : « Tout autour de l’ile il y a de l’eau, au dessus de l’ile on voit les oiseaux. » En voyant ça, Herryck avait piqué une crise de colère mémorable.
    « Mais qu’est-ce qui t’as pris ? Non d’un chien ! Nous ne devons pas avoir le moindre signe distinctif bon sang. Tu mériterais que je te tape dessus. Attends qu’Edgard voie ça, lui il n’hésitera pas à te flanquer une bonne raclée. Et je ne pourrais rien faire ou dire pour l’en empêcher. »
    Mais Franck aimait ces gents qui luttaient contre les injustices quelqu’en soit la manière. Et le poème lui avait plu quand qu’il l’avait lu, bien qu’il ne fût plus concerné depuis longtemps.
    Il évitait de s’attarder sur les souvenirs de ces années de souffrances. Même si ce n’était pas facile, quand un souvenir a décidé de venir vous pourrir les pensées, il s’accroche de toutes ses forces et il est difficile de le chasser. Et ce soir, il se sentait comme englué dans ses souvenirs Il se souvenait de l’époque où il errait dans les rues. Après l’enfer. Comme il était encore mineur, on l’avait placé en apprentissage chez un cordonnier, en lui faisant comprendre que s’il se conduisait mal, on le replacerait en foyer d’éducation. Cette fois encore on avait détruit ses espoirs. On le traitait comme au bagne, alors, il s’était enfui une fois de plus, pour la même raison que toutes les autres fois ; pour échapper aux coups, et parce qu’il en avait assez de servir d’esclave. Mais cette fois il y avait une autre raison, une chose qui lui prendrait beaucoup de temps avant de pouvoir en parler. Pourtant, il avait été assez fort pour se défendre, peut être trop, peut être était-il un assassin cette fois-ci ?
    Il avait erré plusieurs jours dans les rues de la ville avec la peur et la faim au ventre. Puis il était entré dans une maison qu’il croyait vide. Une grande et belle maison de gens riches. Il espérait pouvoir calmer sa faim et voler quelques petites choses, un peut d’argent. Juste un petit peu de bonheur pour lui aussi. La maison était si peu meublée qu’il la cru complètement abandonnée. Il visita toutes les pièces du rez-de-chaussée avant de tomber sur la cuisine. Il n’y trouva qu’un peu de nourriture. Très peu de pain et fromage sec qu’il dévora avec avidité. Puis il en garda un peu qu’il mit dans sa poche. Dans une des chambre il trouva des bijoux qu’il contempla un long moment devant la fenêtre en faisait jouer la lumière du soleil sur les pierres précieuses. Puis il les remit à leurs places. Dans une autre pièce il trouva une maigre somme d’argent qu’il mit dans sa poche sans hésiter. Puis comprenant que la maison était belle et bien habitée, il décida de s’en aller avant le retour du où des propriétaires. Il comprit vite que la maison n’était pas vide. Une main l’avait attrapé par l’oreille au moment où il allait ressortir avec son maigre butin en poche. Un homme l’entraina sans ménagement et l’enferma dans la cave malgré ses protestations. Il avait tellement eut peur, qu‘il avait mouillé son pantalon. Il s’était blessé aux genoux dans dévalant les trois marches descendantes, et s’était usée la voix en appelant à l’aide. Pourtant, il avait peur que les gendarmes l’emmènent. Mais il avait peur aussi de cet homme dont il n’avait pas vu le visage. Au bout du troisième jour d’enfermement il cru qu’on l’avait oublié et qu’il allait mourir de faim et de soif. Il avait tout mangé du peu de nourriture qu’il avait volé à la hâte. Il ne craignait plus de voir arriver les gendarmes, si l’homme avait voulu les prévenir, ce serrait fait depuis longtemps. Qu’allait-il faire de lui ?

     

    à suivre : Georges>


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    Aide moi je t’en supplie

     

     

     

    Notre histoire ce passe dans les années 70, dans un petit village de moyenne campagne. C’est un de ces petits villages vieillissants, comme il y en a de plus en plus. Mais qui a encore quelques commerces qui vivent de la clientèle des communes voisines. Et même une école qui accueille les enfants du village voisins.

    Marc et Mélanie Martin, nous les appelleront ainsi, emménagent dans la somptueuse demeure qu’ils viennent d’acquérir.

    Le village où ils vont désormais habiter, est situé à mi-chemin, entre celui où réside la mère de Marc, leur seule parente encore en vie, et celui où il travaille, une petite entreprise qu’il a créée avec un ami d’enfance, et qui s’avère assez prometteuse.

    C’est un couple plutôt modeste, et s’ils peuvent aménager dans leur petite maison, enfin petite, façon de parler, disons plutôt, leur manoir, ou leur petit château, ou plus modestement leur magnifique maison bourgeoise, c’est parce qu’il s’agit d’un héritage inespéré, de la part d’un vague oncle inconnu de Mélanie.

    Lors de leur visite, Mélanie à tout de suite envisagé, d’y faire des chambres d’hôte quand les enfants seront grands. Car même s’il on reçu aussi de l’argent de l’héritage du “ Tonton d’Amérique’’ comme ils ont surnommé leurs généreux légataire, il est hors de question pour elle de jouer les Châtelaines.

    C’est le bonheur absolu. D’autant plus absolue que Mélanie tient dans ses bras le magnifique bébé blond qu’ils ont eu quelques mois au paravent.

    Leur bonheur est d’autant plus grand, qu’après avoir eut plusieurs grossesses qu’elle n’a pas pu mener jusqu’au bout, les médecins avaient certifié à la jeune épouse, qu’elle devrait penser à adopter.

    Leur nouvelle demeure est entourée d’un parc où leurs futur enfants pourront jouer, car, comme l’espère le jeune couple, s’ils ont eut la chance d’avoir eut cet enfant du miracle, il n’y a pas de raison pour qu’ils n’en aient pas d’autre, et ils espèrent bien pouvoir réaliser leur rêve commun : en avoir au moins quatre ou cinq.

    Une véritable histoire de compte de fée.

    Une histoire de fée ? Peut être pas si sûr. Car comme on dit souvent, la chance fini toujours par tourner. Et de la chance, ils en eu beaucoup, ces derniers temps.

    Quelques mois plus tard, la demeure est presque entièrement aménagée. Les quelques travaux de plâtres, peintures, électricité et tout ce qu’il y a à faire dans une nouvelle maison, sont maintenant terminés. Marc, et un d’enfance, bricoleurs accomplis, ont eu vite fait de remettre en état, les petits soucis de cette bâtisse longtemps inhabitée.

    Très longtemps inhabitée, car ce qu’ils ignorent, c’est que leur belle maison est inhabitée depuis plus de soixante dix ans, car personne, absolument personne dans la région, ne voulait y habiter, et même pour certain parmi les plus anciens en entendre parler.

    Elle était régulièrement entretenue par une entreprise spécialisée, très certainement rémunérée par le fameux oncle d’Amérique.

    Marc et Mélanie coulent ainsi, des jours heureux. Au début de leur arrivée, bien sûr, les gens du coin les ont accueillis très froidement, mais ils s’y attendaient.  Les “étrangers’’ sont souvent considérés comme des intrus dans les communes où tous le monde connait tout le monde. Et bien souvent il suffit d’habiter à peine plus de cinquante kilomètres pour être qualifié d’étranger.

    Mais les jeunes tourtereaux, ont su se faire accepter.

    Les choses les plus simples peuvent parfois mettre à bas les préjugés.

    Ils s’approvisionnent uniquement dans les commerces locaux. Marc rend de nombreux services comme des petits travaux de bricolages. Mélanie emmène parfois des personnes âgées faire leurs courses, ou chez le médecin qui exerce à plusieurs kilomètres de là. Et puis, elle va parfois à la messe. Ce que les bigotes du coin apprécient. Ce n’est pas qu’elle soit particulièrement pratiquante, mais bon, ça ne fait pas de mal, et ça ne contredit pas son éducation. Et puis, rien de tel que les discutions à la sortie de l’église pour lier des connaissances ; D’autant plus que la présence d’un magnifique poupon dans les bras de sa maman, a vite fait d’attirer les sympathies.

    Mais ce bonheur va vite être ombragé, par des faits on ne peut plus mystérieux. Tout d’abord, chaque fois que Mélanie veux inviter quelqu’un chez eux, les personnes refusent poliment, donnant chaque fois des excuses plus ou moins valables. On leur pose souvent des questions du genre s’ils sont bien installés, s’ils n’ont pas de problèmes si tout ce passe bien. Au début de leur installation, ils trouvaient ça normal. Mais après plus d’un an, tout de même !  C’est pour le moins étrange. De plus ce n’est pas tant ces questions anodines qui les interpellent, mais c’est la façon dont elles sont posées, comme si c’était autre choses que de simples questions de politesses.  Et plus troublant encore, dès qu’ils posent des questions sur l’histoire de leur maison, qui en a forcement une comme toutes les grandes demeures anciennes, personne ne sait rien, ou ne veux rien dire.

    Puis le temps passe, les Martin ont recueilli un petit chat errant qu’ils ont surnommé “Tabakine’ ’à cause de sa drôle de couleur beige qui rappelle une variété de haricot sec dont raffolent les italiens.

    Le bébé a grandit, et un autre est arrivé. Un deuxième petit garçon, aussi brun que son frère est blond.

    Puis la mère de Marc tombe gravement malade, une mauvaise grippe, qui interdit à Mélanie d’aller la voir à cause du bébé. Marc doit donc laisser son épouse pour se rendre au chevet de sa mère. Qui vu son grand âge n’est pas au mieux de sa forme vous vous en doutez.

    L’ainé des Martin, lui, sera confié à des amis.

    Mélanie se retrouve donc seule, dans, l’immense maison, avec son tout petit bébé.

    Mais ça ne fait rien, elle en profitera pour faire du rangement dans cette partie du grenier où ils ne vont jamais. Il y a un monceau de vieilleries, depuis le temps qu’ils remettent ça au mois prochain ! Ils n’ont jamais trouvé le temps, et puis le temps passe.

    « Là au moins se dit-elle, j’aurais le temps de m’en occuper pendant que le bébé dormira »

    Et un bébé ça dort beaucoup. Donc sa décision est prise, et dès le lendemain, elle se met au travail. Elle se rend donc au grenier accompagnée de son cher Tabakine.

    C’est un grand grenier, facilement aménageable, et dans lequel on pourrait aisément faire un appartement de belle taille. Peut être espère-t-elle aussi y trouver des petites choses qu’auraient laissé les anciens occupants. Cela arrive parfois dans les vieilles maisons. Et ce qu’elle va y découvrir, ira au-delà de ses espérances. Bien au-delà... 

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    Arrivée dans le grenier, elle contemple découragée le tas énorme de choses entreposées par les propriétaires précédents :

    C’est un fatras incroyable : un amoncellement de plaques de plâtre, d’isolation, de contreplaqué, et des lames de lambris déposées quasiment à la verticale bouchant véritablement l’accès à une partie du grenier. Comment a-t-on pu déposer toutes ces saletés s’amonceler ici ?

    Mais sa décision est prise, elle déblayera ce grenier coute que coute !

    Pour commencer, faire basculer toutes ses plaques les unes après les autres, les mettre en tas, celle qui peuvent encore servir d’un coté pour Marc, et celles qui ne peuvent plus servir, sur un tas destiné au remblai.

    Les plaques sont très grandes mais comme dit le dicton, ce que femme veut…

    Aussi, arrive-t-elle à faire basculer les premières plaques qui s’écroulent dans un fracas épouvantable en dégageant une nuée de poussière.

    Le chat s’éloigne aussitôt en bondissant à l’autre bout du grenier.

    « Oh pardon mon pauvre Tabakine s’excuse-t-elle »

    Mais ce n’est pas la chute des plaques qui semble avoir poussé le chat à se précipiter au fond du grenier. C’est même à se demander s’il l’a remarquée.

    Mélanie regarde avec le plus grand étonnement le manège de son chat :

    Celui-ci tourne en rond en poussant des petits miaulements et en ronronnant avec insistance, la tête levée, et la queue bien droite, comme quand il tourne autour de quelqu’un qu’il apprécie et pour quémander une caresse. Puis le voilà qui tourne sa tête à droite, à gauche, ronronnant de plus belle et en se redressant sur ses pattes de derrière, c’est un manège bien naturel chez les chats qui se fond caresser ; Sauf que là ! Il n’y a personne !

    Puis, le chat reviens vers elle la regarde intensément en miaulant et retourne faire son petit manège à l’autre bout du grenier, et cela plusieurs fois de suites, comme s’il voulait qu’elle le suive. Et finalement c’est ce qu’elle fait. Le chat agit comme s’il voyait quelqu’un qui n’est pas là. Mais allez donc savoir ce qui se passe dans la tête d’un chat.

    -Tu vois bien qu’il n’y personne voyons !

    Nouveau miaulement. Mélanie à presque l’impression que son chat est indigné.

    -Je n’ai pas le temps, lui répond-elle.

    Puis elle aperçoit une grosse mouche bleue et elle comprend le manège de son chat. Son esprit cartésien rassuré, elle retourne à son…exploration.

    Elle parvient enfin à dégager toutes les plaques qui ne servent à rien. Et découvre un véritable trésor. Des malles anciennes plus ou moins en bon état, des caisses en bois, les unes comme les autres, affichées d’étiquettes de destinations différentes. C’est à peine croyable ! Comment se fait-il que toutes ces choses soient encore là et que depuis que les anciens habitants ont quitté les lieus, personnes n’ait songé à faire le tri, ni à récupérer ce qui pouvait l’être. C’est pour le moins étrange. Ils y a forcément des choses de valeurs. Et tout ceci à forcement appartenu à quelqu’un d’autre que les anciens propriétaires. Alors pourquoi avoir tout laissé au moment de mettre la maison en vente ?

    Mais elle remet ses recherches à plus tard, d’abord, il faut s’occuper du bébé qui vient de se réveiller, et qui réclame à manger.

    Puis dans l’après midi, elle reprend son exploration. Avec, vous vous en doutez, plus de plaisir et de fébrilité.

    Elle découvre un mannequin de couture, comme celui qu’avait sa grand-mère, en excellent état, quoique couvert de poussière et de toiles d’araignées, qu’elle met de coté, elle demandera à Marc de le descendre dans l’une des pièces qui ne sert pas encore, elle y installera un atelier de couture. D’autant plus qu’elle trouve aussi une vielle machine à coudre, une de ces belles machine noire avec des dessins dorés, posée sur une table en bois et reliée à un pédalier.

    Dans les malles elle trouve des robes malheureusement ravagées par le temps, la poussière et les mîtes. Un grand dommage, car s’étaient des robes d’une autre époque. Enfin, de la Belle Epoque comme on l’appelle. Elles sont désormais inutilisables, à l’exception toutefois d’une magnifique robe en mousseline rose, celle-ci sera mise de coté. Et les autres, jetées à grand regret à la poubelle.

    Elle trouvera même des bijoux ! Et ça n’a pas l’air d’être de la pacotille ! Il y a deux bracelets en or, et trois colliers aux pierres précieuses serties avec leurs jeux de boucles d’oreilles assorties. Décidément, Mélanie est de plus en plus perplexe. Mais chose étonnante, le bijou qui attire le plus son attention, c’est un petit pendentif en argents avec un petit médaillon représentant une fleur, il semble avoir été grossièrement taillé à la main et n’a absolument rien à voir avec les autres merveilles plus raffinées. Pourtant elle va le regarder longuement, et le ranger avec le plus grand soin comme elle avait peur de le perdre, comme ci, il avait une importance vitale.

    Bien qu’harassante, la journée passe très vite, et c’est épuisée que Mélanie se couche le soir venu, après avoir parlé au téléphone avec Marc qui lui a donné des nouvelles guères réjouissantes, et après s’être assurée cela va de soit, que le bébé était repu et déjà endormie.

    Mais contrairement à ce qui aurait du ce produire, elle va dormir très mal cette nuit-là. Son sommeil est peuplé de cauchemars, de sensation de peur, de réveils successifs, et elle croit même entendre des voix l’appeler. Mais elle met cela sur l’absence de Marc.

    Elle se lèvera plusieurs fois pour allez voir si le bébé va bien en proie à de terribles angoisses qu’elle n’a jamais ressenti auparavant.

    Et c’est épuisée qu’elle va commencer sa journée du lendemain.

    Mais elle tient à finir le travail qu’elle a commencé la veille. Et c’est une journée identique à la précédente qui l’attend. Bien qu’épuisée, elle se sent comme une petite fille à la découverte d’un trésor caché dans les vieilleries de sa grand-mère. Et elle va encore trouver des choses intéressantes. Bien que de moindre importance, elle n’en reste pas moins émue. Une ombrelle en tissus et dentelles grise qui devait être blanche autrefois, comme celle que les belles dames arborent dans les films. Un unique gant blanc ajouré qu’elle enfile de suite. Des rubans. De vielles partitions de musiques pour piano. Un flacon de parfum à moitié vide qu’elle n’ose ouvrir pour des raisons évidentes. Mais elle trouve le flacon joli, et elle le mets de coté afin qu’il rejoigne ses autres découvertes.

    Elle continu encore les jours suivant, et, à la fin de la semaine, le grenier est presque rangé, elle a fait un tas de choses à jeter dont les robes qu’elle a mises avec beaucoup de regrets, et un autre de choses à trier pour Marc. Les vielles malles sont rangées en ligne le long du mur, et les caisses en bois sont rangées de l’autre coté du grenier. Il ne reste plus qu’un bon cout de balais à donner, et…

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    Et c’est là qu’elle voit une dernière plaque qu’elle n’avait pas remarquée. Elle est posée le long du mur et est emballée dans un tissu gris ce qui explique peut être pourquoi elle était passée inaperçu, à moins que ce ne soit la fatigue. Elle entreprend donc de déballer cette dernière plaque. Et ce qu’elle trouve lui fait échapper un cri d’admiration Elle ne s’attendait pas à faire une telle découverte. C’est un tableau en parfait état, le portrait d’une jeune femme assise sous un arbre ; Elle à l’air heureuse, elle porte sur elle une robes identique à celle qu’elle vient de mettre de coté. Elle a de longs cheveux bruns comme les siens. Et sur ses genoux, elle tient un petit chat qui a une drôle de couleur. C’est un petit chat beige, comme ce cher Tabakine, et on jurerait que le tableau à été peint dans le parc de la maison. Mélanie est subjuguée. Mais ce qu’elle ne remarque pas tout de suite, c’est que la jeune femme lui ressemble étrangement.

    Elle place soigneusement le tableau dans une pièce encore inoccupée, en espérant bien l’accrocher au mur.

    Et le soir, elle se couche encore plus fatiguée, espérant bien dormir cette fois-ci. Mais là encore, elle passe une nuit épouvantable. Et elle est persuadée que c’est l’absence de son mari qui la mais dans un tel état.

    Dans son sommeil, elle entend des voix, comme la pour la nuit précédente. Mais la différence, c’est que cette fois-ci, elle comprend ce quelle disent.

    Ces voix l’appellent à l’aide, la suppliant sans relâche. Ce sont des cris déchirants, terrifiants, et elle ne trouve la paix que lorsque son bébé se met à pleurer pour son biberon de la nuit.

    En le prenant dans ses bras, elle se confond en excuses, persuadée que se sont ses pleurs qui se sont transformés en cris dans son sommeil, et que son petit ange l’appelle depuis longtemps. Une fois son rôle de mère accompli, elle retourne se coucher. A peine endormie, les voix recommencent :

    -Aide-moi, je t’en supplie !

    C’est plus une supplique qu’un ordre.

    - Aide-moi, je t’en supplie.

    C’est une voix de femme qui l’appelle, la voix est encore jeune, et quand elle ne parle pas elle pleure.

    Mélanie se rend bien compte qu’elle est endormie, comme dans un rêve lucide, comme il nous arrive d’en faire parfois, et dont elle essaie de se réveiller sans y parvenir. Puis une voix d’homme vient s’ajouter à celle de la femme. Mais là c’est encore pire, les cris sont ceux d’un être terrorisé. C’est insupportable. La voix est plus pressante, contrairement à la voix de femme, ce sont plutôt des ordres qui sont donnés, mais ces cris-là, ne semblent pas lui être destinés :

    -Ouvrez-moi ! Par pitié !

    Ce sont les cris d’une personne enfermée prise de panique et qui suffoque. Et elle a l’impression d’étouffer elle aussi.

    Puis tout d’un coup la voix se met à hurler. Ce qui la réveille en sursaut totalement paniquée.

    Elle a la ferme impression que la voix a continuée d’hurler alors qu’elle était réveillée. Elle se précipite dans la chambre de son enfant, persuadée qu’il a lui aussi entendu quelque chose car il pleure très fort, ce qui ne lui est jamais arrivé.

    A peine est-elle entrée dans la chambre du petit ange que les cris du bébé se sont arrêtés d’un coup. A la seconde même elle se dit que son enfant c’est étouffé en pleurant. Et c’est les larmes aux yeux qu’elle entre dans la chambre du nourrisson. Mais quand elle entre dans la chambre du petit, elle constate avec soulagement que l’enfant va bien. Elle est un peu surprise car le bébé est passé de pleurs soutenus à des gazouillis d’enfant ravi. Mais qui la choque, et qu’elle n’avait pas remarqué tout de suite, c’est que le berceau se balance tout seul. On dirait que quelqu’un berce l’enfant, mais il n’y a personne, et l’enfant est bien trop petit pour faire balancer son berceau tout seul. Alors qu’elle s’apprête à prendre son enfant dans ses bras celui-ci s’est déjà rendormi. Elle conclue qu’elle a fait un cauchemar et que se sont ses propres cris qui ont réveillés son enfant. Mais elle ne retourne pas se coucher dans sa chambre, elle reste dans la chambre du bébé, et s’installe sur le petit canapé à deux places qui permet à un adulte de s’installer confortablement dans la chambre de l’enfant.

    Le lendemain, elle se réveille totalement épuisée, physiquement et moralement, ne comprenant toujours pas ce qui lui arrive. Mais après une bonne douche, elle est à nouveau en forme. Puis en se séchant les cheveux devant le miroir de la salle de bain, elle trouve qu’elle ressemble un peu à la jeune fille du tableau, ce qui ne la surprend pas, car, comme elle a hérité de la maison, il n’est pas impossible qu’elles aient un lien de parenté. Elle décide alors de se coiffer comme elle. Et l’effet est époustouflant. Ça la change complètement, et le résultat lui plait, et elle adopte cette nouvelle coiffure bien qu’elle soit démodée.

    Quelques jours plus tard, le dimanche, à la sortie de l’église, elle est abordée par une dame âgée qui se déplace dans son fauteuil roulant. Il s’agit de la centenaire du village.

    - C’est fou ce que vous lui ressemblez coiffée de cette façon. Lui annonce-t-elle sûre d’elle.

     Si se n’était de son handicape pour la marche, la vieille dame, se porte comme un charme, et à gardé toute sa tête. Mélanie, intéressée par cette révélation, à donc envie d’en savoir un peu plus. Mais avant de pouvoir lui poser la moindre question, la centenaire se retourne et interpelle une de ses amies légèrement plus jeune qu’elle.

    -Ririne ! Viens voir. N’est-ce pas qu’elle lui ressemble ! Comment donc qu’elle s’appelait déjà ?

    Mais au lieu de répondre l’autre s’empare du fauteuil et pousse la vieille dame et s’éloigne en déclarant rapidement.

    -Tu perds la tête voyons ! Ne raconte donc pas de bêtise.

    Mélanie trouve ce comportement exagéré et assez peu charitable.

     Et elle en reste troublée, d’autant plus que d’autre personne parmi les plus âgées et qui ont assistées à la scène semble la dévisager. Mélanie sait qu’elle ressemble à la jeune fille du tableau, et elle suppose que ces vieilles dames l’ont probablement connu. Mais pourquoi a-t-on empêchée la vieille dame de parler ? Voilà qui a de quoi rendre curieux n’importe qui, même la personne la plus indifférent. Mais comment faire pour se renseigner ?

    Puisque les vieux du village semblent cacher quelque chose, elle décide donc de se joindre à eux. Mais pas tout de suite, elle va laisser les choses se tasser un peu le temps que cette incident ce soit effacé. Pour commencer, abandonner cette coiffure qui a jeté le trouble.

    C’est une Mélanie aux traits tirés que Marc retrouve quelques jours plus tard. Il mettra ça sur le compte de son absence et elle ne lui dira rien des évènements qui lui ont perturbés ses nuits, d’autant que depuis le retour de ses hommes, comme elle les surnomme, les phénomènes étranges ont complètent cessés, mis à par Tabakine, qui se “ caresse contre le vent’’.

    Afin de côtoyer plus facilement les anciens, Mélanie s’est joint à eux au club des anciens qui à lieu tous les jeudis. C’est un club où les anciens se retrouvent pour jouer aux cartes et divers jeux de société, organisent des sorties et toutes les autres choses qui occupent se genre d’association. Comme les autres “jeunes’’ qui accompagnent les clubistes, elle y aide ceux qui ont le plus de difficultés à se mouvoir, leurs prépare et leur sert le café et les petits gâteaux, chante avec eux, et fait parfois le “quatrième’’ aux jeux de cartes quand il en manque un, elle y systématiquement demandée car elle excelle en la matière. C’est ainsi qu’en discutant avec ses aînés, qu’elle va apprendre petit à petit des choses intéressantes, très intéressantes.

    L’histoire qu’on va lui dévoiler, au cour de ses après midi passés au club, à tout l’air d’un cliché de roman de bas étage. Mais en y réfléchissant bien, ce genre histoire devait être des plus fréquentes dans ce début de siècle.

    Elle apprend qu’avant d’être abandonnée, la maison était habitée par une famille de petite noblesse sur le déclin. Déclin causée par une mauvaise gestion du patrimoine familiale amassé par les générations précédentes. Ce qui signifie en fait que le chef de famille se contentait de vivre de ses rentes en dilapidant sa fortune aux jeux, et avec de jeunes filles qui faisaient le commerce de leurs charmes, le tout vous pensez bien joyeusement arrosé d’alcool.

    Cette famille avait deux filles, qui avaient sept ans de différence. L’aînée de santé fragile, était du genre réservée, très pieuse et se réservait à une vie monacale. Projet contrarié par l’emprise paternelle qui décida de marier sa fille contre son grès, ce qui était la tradition de l’époque, avec un veuf richissime, et d’âge un peu avancé et boiteux de surcroit. Inutile je pense de chercher bien loin la raison de ce choix.  Le mariage sans enfant dura quelques courtes années, et ce jusqu’au décès prématuré de mari. Décès survenu leur d’une visite de plusieurs jours dans la famille de l’épouse. Une coïncidence qui fit marcher les langues, car la fortune dont hérita la jeune veuve alla renflouer la fortune famélique du père, qui n’hésita pas à remarier sa fille moins d’un an plus tard. Celle ci mourut l’année suivante en mettant au monde un enfant qui ne survécut que quelques jours.

    En entendant un tel récit, Mélanie s’estime chanceuse de ne pas avoir vécu à cette époque où ce genre de drame était le lot quotidien des jeunes filles de “bonne famille’’.

     

    Les nuits suivantes, les voix reviennent hantées ses nuits. Elle se demande si ce ne serait pas les fantômes, de la jeune femme et du mari qui fut vraisemblablement assassiné par son beau père dans cette maison. Elle se demande si le mari n’aurait pas passé ses dernières heures dans cette même chambre ou elle est en train d’essayer de dormir. A-t-il été empoisonné ? Ou l’a-t-on étranglé ? Ou peut être est-il mort d’une chute dans les escaliers ? Puisse qu’il boitait s’aurait été facile de faire passer ça pour un accident. Peut être l’a-t-on étouffé avec son oreiller ? Décidément cette histoire lui a donné des idées morbides. Mais après tout il s’agit de sa famille. Et elle veut tout savoir. Elle essaiera de parler à la centenaire.

     Dans son sommeil une petite voix implore sans cesse :

    - aide-moi, je t’en supplie.

     

     

    ***

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