• Le bestial suite et fin

     

     

    ......Je me souviens d'avoir pensé que je n'avais jamais vu un  type aussi mal fichu. J'ai même eu de la pitié pour lui à un moment je l'avoue. Il était tordu, les jambes semblaient refuser de se tendre, ainsi que ses bras dont les coudes étaient tournés vers l'exterieur. Le dos était vouté et le visage diforme. Il était nu, sale, hirsute. Il grognait en émettant des espèces de borborigmes entre des reniflemnts d'animaux. Il huma l'air bruyament en direction de l'endroit où l'Ernest avait attaché son chien. Nous avons suivit ce...  cette... cette... chose. en ayant peur d'être découvert. Mais apparement la créature ne se rendait pas compte de notre présence. 
     
     
     
    Nous n'étions que six à suivre la bête Les deux Claude, Antonin et l'Ernest, le maire et moi. Le louis, la Marie et le Mathieu avec le père au Martin étaient plus loin. Antonin leur faisait des grands signes désespérés avec sa lampe. ILs semblaient ne pas nous voir. Soudain la bête se retourna . Elle nous fixa de ses grands yeux verts et grogna doucement. Nous étions abasourdis. ce n'était pas croyable. La créature nous souriait, et ses grognements avaient l'air amicaux. Puis elle se retourna et repris son chemin en reniflant. Un peu plus loin , le chien s'était mit à hurler à la mort, il sentait le danger. Les deux autres groupes venaient de nous rejoindre. Alors nous avons tiré sur la créature. Brusquement elle se précipita vers nous en hurlant. Nous avons vidé nos armes sur la bête. Le corps criblé de balles elle aurait du mourir, mais n'en fut rien. Et ça ne nous a même pas étonnés! Elle s'est enfuis vers la forêt en hurlant de rage. Nous sommes parti à sa poursuite. 
     
     
     
    A l'orée de la forêt elle s'est enfin écroulée. Prudemment, nous nous sommes approchés d'elle. Elle ne respirait presque plus. couchée sur le dos, elle regerdait fixement la lune. Un larme coula sur sa jour gauche en direction de l'oreille. Elle poussa un dernier gémissement, puis, la bête était morte . Nous faision un cercle autour d'elle, nous la regardions, et je sais que chacun d'entre nous aurais voulu lui poser la même question:
     
     
    "Pourquoi?"
     
     
    Puis soudain, quelqu'un à crié:
     
     
    -Attention! Elle a bougé!
     
     
    Nous avons tous fait un pas en arrière. Oui elle bougeait; Mais pourtant, elle était bien morte. Elle se recroquvilla sur elle-même. Et je crois bien avoir entendu les os grincer. Prudemment nous nous sommes approché pour observer le phénomène. Il lui poussa des poil partout, des crocs dans la bouches,et des griffes au bout des doigts. Sa figure et ses oreilles s'allongèrent,puis, à nos pieds il n'y avait plus qu'un loup ordinaire. 
     
    Voilà, il fallait que je le raconte. Je ne sais pas s'il existe des loup-garrous. Personnellements, je n'y crois pas, et je n'y ai jamais cru. Mais d'après ce que j'ai vu ce soir là, il se pourrait bien qu'il existe ce qu'on pourrait appeler:
    des hommes-garrous.
     
     

    FIN

     
                                         
     

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