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    < La réception

     

    Le lendemain,elle se demanda où avait dormit Ludgor puisqu’elle était dans son lit elle se leva sans trop de difficulté, et alla prendre une douche, rapide car son genou la faisait encore souffrir, de plus, elle était encore ensuquée. Peut être qu’il lui avait fait une autre piqûre pendant qu’elle dormait ?
    Pendant qu’elle se lavait, elle remarqua de nombreux hématomes sur tout son corps. Une fois rhabillée, elle retrouva Raoul dans la cuisine et lui demanda des explications. Ludgor étant déjà partis.
    - Tu as dévalée les escaliers avec un groupe de personnes. Et tu t’étonne d’être couverte de bleus Puis sans transition :
    - Tu as faim ? Tu veux une tasse de chocolat ?
    -Ah non ! Excuse-moi, mais je ne peux plus l’avaler.
    -Tu préfère peut être des fruits ? Des fraises ?
    -Des fraises ?! En automne ?!
    -Congelées. J’en ai sortie un paquet ce matin.
    -Tu manges des fraises décongelées au petit déjeuné toi ?
    -Ben oui, avec un coulis de framboises, c’est très bon, goûtes tu verras.
    -Pourquoi pas.
    Guère convaincue, elle s’assit en face de lui, et accepta la coupelle rempli de fruits « engluées » dans une préparation rouge foncé. Elle se força à goûter, s’efforça de ne pas grimacer afin de ne pas vexer, reposa la cuillère au milieu des fraises collantes.
    -Tu n’aime pas ?
    - C’est juste que… Depuis quelques temps, tout ce que je mange à goût de métal.
    L’air distrait, il répondit :
    -C’est curieux.
    Elle essaya d’avaler une autre cuillère, qui la mit mal à l’aise. Une nausée violente la prit en traître, et elle se précipita vers l’évier ou elle vomit un liquide rouge et épais.
    Calmement Raoul s’approcha d’elle et la prit par les épaules, il la soutînt jusqu'à ce que la crise soit passée, et l’aida à se rasseoir.
    -Qu’est-ce qui m’arrive ? Merde ! Qu’est-ce que j’ai vomis ?
    Il lui frotta vigoureusement les bras car elle grelottait. Sans un mot, il l’aida à se relever, et alla la remettre au lit, il revint peu de temps après avec un verre qui de toute évidence contenait un remède.
    -Avale, d’un coup, ce n’est pas très bon par contre, c’est très efficace.
    Il n’avait pas mentit, le goût était infecte, elle eut envie de tout recracher dans le verre, mais il le lui prit rapidement des mains, et lui mit fermement la main sur la bouche pour l’en empêcher. Une partie du liquide lui remonta par les nasales, et elle avala le reste
    Quand elle se réveilla plus tard, il y avait des traces de sang sur l’oreiller. Elle cru qu’elle avait saigné du nez.

     

     

     

     à suivre >>Cauchemars





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