• Rose

     
     
    "le diamant de Sarah " &4
     
     
    Elle suivit les merdeuses, le groupe finirait bien par se séparer. Elle regarda sa montre, elle était arrêtée. Elle supposa qu’il devait être prêt de six heures car les petites tortionnaires commençaient à rentrer chez elles les unes après les autres. La petite chef était enfin seule.
    -Rose !
    Elle n’avait pas reconnu propre sa voix, rauque, étouffée. Sarah savourait ce moment tant attendu. Dans quelques minutes elle serait libre d’une grande partie de ces mauvais souvenirs. Et elle retrouverait l’usage de sa main, et la vue de son œil droit.
    La merdeuse sautillait sur place, ravie de sa méchanceté. Elle la trouva immature et ridicule. Pourquoi celle là aussi n’était-elle pas détestée par les autres enfants ? Elle avait un comportement grotesque, Une vraie caricature.
    Rose s’arrêta, regarda autour d’elle comme pour s’assurer qu’elle était seule. Il n’y avait qu’elle et Sarah. Puis elle fit demi-tour et s’approcha de Sarah.
    -Bonjour Rose.
    Rose ne répondit pas. Elle la fixa. Ferma un œil, le droit, et fit une grimace. Puis elle repartit en pouffant de rire. Sarah avait remarqué que la fillette trop grande pour son âge tenait sa main gauche tordue, tordue comme était la sienne depuis l’agression.  Cette sale gamine venait de se moquer d’elle de son œil vide et de sa main tordue. Si elle avait eut la moindre hésitation avant cela, elle se serait envolée, totalement. Elle se retourna à son tour, et suivit Rose. Elle rentrait chez elle et s’approchait de l’ancienne maison de Sarah.
    La ruelle n’était pas très loin. Tout proche. Sarah marcha plus vite, arrivée tout prêt de sa proie, elle l’attrapa par les cheveux, et l’entraina violement dans la ruelle. Surprise, la petite Rose, ne cria même pas. Au fond de la ruelle le mur ondulait toujours, peut être un peu plus qu’avant. Elle lui attrapa le devant de son chemisier et la colla brutalement contre un mur. Et lui balança sa main tordue dans la figure, puis sa main valide. Deux belles paires de gifles. Peut être les premières de sa vie.
    Les briques qui bouchaient l’impasse se mirent à danser lentement. Sarah aurait voulu l’insulter, lui dire tous les reproches qu’elle avait à lui faire, lui dire qu’elle était Sarah et qu’elle venait du futur pour la punir. Mais elle n’en eut pas le temps. La môme venait de lui cracher à la figure. Alors sa main lâcha la chemise de Rose. Elle la retourna violemment contre le mur, le nez de la fillette se mit à saigner quand il s’écrasa contre la pierre . Sarah empoigna le foulard que Rose portait enroulé serré autour du cou, comme on saisit la poigné d’un sac, et elle fit tourner sa main, lentement, très lentement, formant ainsi un impitoyable garrot. Elle ne remarqua pas que le mur ondulait plus fort, comme s’il respirait. Elle ressentit un savoureux soulagement quand elle comprit que sa victime ne ferrait plus jamais de mal ni à elle, ni à personne d’autre: un liquide malodorant coulait le long de ses jambes, mouillant jusqu’à ses jolis souliers à la dernière mode.
     
    Brusquement Au fond de la ruelle, La vibration devînt plus forte. Les briques donnaient l’impression qu’elles allaient sortirent du mur. Le bruit d’ailes d’oiseaux résonna, et se transforma en crissements si fort que Sarah dû mettre ses mains sur ses oreilles. L’Historien avait une complication.
    Elle se précipita au travers de la zone trouble et mouvante si rapidement qu’elle ne vit pas la gamine à la robe orange qui venait d’entrer dans la ruelle.

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