• Il existait un monde dont j'aimerais vous parler.<o:p></o:p>

    Mais je crains que les mots ne puissent vous l'expliquer.<o:p></o:p>

    Il est enfoui en moi au fond de ma mémoire. <o:p></o:p>

    Et sa fin hurle en moi comme une triste histoire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Regardant au delà de ce monde qui se noie<o:p></o:p>

    souffle en moi le vent froid d’une solitude noire<o:p></o:p>

    Les rares âmes égarées préfèrent s’entretuer<o:p></o:p>

    Reniant tout l’amour grâce auquel elles sont nées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rage aux crocs, de la terre qui les a enfantés,<o:p></o:p>

    Tels des rats qui attendent, en vampire dans le noir.<o:p></o:p>

    Ils surgissent en hurlant, boire un sang, assoiffés,<o:p></o:p>

    Des victimes apeurées qui tremble de les voir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ô je voudrais qu’enfin le passé ne soit vain,<o:p></o:p>

    Et que les sacrifices expliquent le mot “supplice’’<o:p></o:p>

    Que l’on sache enfin voir les valeurs des mains<o:p></o:p>

    Qui se tendent par amour et veulent qu’on s’unisse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais les rats de la terre ont dévoré les mains.<o:p></o:p>

    D’autres mains sans secours ont refusé de voir,<o:p></o:p>

    Faut-il que l’ont accepte que l’horreur soit sans fin ?<o:p></o:p>

    Tout cela brûle en moi un bien fébrile espoir.

     

     

                                                     Veronique Cirillo

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